Sans grand étonnement, après son redémarrage et quelques balades, l’Ural tombe en panne. Plus d’étincelle aux 2 bougies : allumage HS.
L’allumage à rupteur d’origine des Ural est une source reconnue de pannes que ce soit le condensateur, la bobine voir carrément le mécanisme. Bref, c’est un vrai nid à emmerde mais à croire que j’aime ça, lors de cette première panne, je fais le choix de remplacer la bobine défectueuse pour garder le “sel” de l’allumage d’origine.
Mais quelle bonne idée ! Quelques temps après, rebelote, encore l’allumage qui me lâche. Légèrement agacé, je décide enfin de passer à l’électronique.
Choix de l’allumage Sovek
Après avoir farfouillé sur le web, je découvre vite qu’il existe plein de solution pour passer en allumage électronique, des bobines externes aux microprocesseurs, en passant par les bobones de Citroën 2cv… Sauf que je préfère une solution intégrée, qui remplace le système d’origine sans bricolage. Je choisis un allumage 135.3734 de la société ukrainienne Sovek proposé en pack avec la bobine 135.3705М, conseillée pour cet allumage. Moins de 70€ livré, c’est un très bon prix !
Me voilà donc vite livré, directement d’Ukraine, d’un bel allumage Sovek et de sa bobine. Avec un mode d’emploi en ukrainien, tout en alphabet cyrillique… Et finalement, l’installation n’est pas compliqué car il suffit d’être logique. Aidé par un schéma de montage très clair, le plus long sera de démonter l’ancien allumage.
Pour résumer :
- Sur le plateau est noté sa position optimale afin de régler l’avance sur allumage. Ça peut osciller entre -10° et +10°, je l’ai laissé en standard
- L’écart entre le capteur et le rotor aimanté est de 0,35 mm +/- 0,05. Il y avait un peu de colle sur le capteur qui faussait la mesure avec la cale donc j’ai dû réduire l’écart pour que le capteur fasse son boulot car sinon, pas d’allumage
- Pas eu besoin de lampe stroboscopique pour caler l’avance
Un véritable intérêt ?
Après montage, le moteur se lance en 3 coups de kick, sans à-coups. L’étincelle est bien nette, le ralenti est plus élevé et plus de variation de régime. Après un nouveau réglage de la carburation (synchro et richesse), il est temps d’aller rouler.
A l’usage, le moteur monte bien dans ses tours, est coupleux et il cliquette moins. C’est un vrai plaisir de l’entendre et de le sentir tourner. J’aurais du le remplacer dès le début car il y a un vrai intérêt et un vrai confort à remplacer le système à rupteur par un système bien plus performant qui évite pas mal de contrariété.