Le Plat Pays
du 21 au 24 août 2017
Nous voulions repartir en moto mais nous ne pouvions pas nous éloigner trop longtemps. Je ressorts donc l’idée de traverser le Bénélux mais en se limitant à la douce Belgique, bien trop méconnue. Une fois l’idée validée et la logistique calée, il nous restait à partir.
A quelques jours de prendre le départs, nous voici avec la Suzuki qui refuse de tourner correctement et la Triumph qui tombe de toute sa hauteur. Notre voyage commence sous les meilleures augures. A moins que cela ne conjure le mauvais sort ! Un entretien et une réparation plus tard, nous voici près à prendre la route !
Bruges
Comme à chaque fois, nous partons sous la pluie. Certains sont prévoyants et mettent directement leurs combinaisons de pluie. Les autres (Caroline et moi) croyant encore M. Météo et un peu têtus, mettront 30km à s’arrêter pour enfin enfiler leurs combinaisons. Il faut dire que la pluie s’intensifie. La Belgique est encore bien loin…
C’est sous ce temps pourri, à 70 km de notre départ, en pleine côte que Jérôme casse son câble d’embrayage. J’ai eu une bonne idée d’emmener mon câble à vélo. Une réparation de fortune en glissant le câble dans la gaine de la moto, un nœud autour de la tringle de tirage de l’embrayage et nous sommes reparti. On verra si ça tient mais au moins, nous ne sommes plus coincé au milieu de nul part.
Petite pose sur Arras le midi, pour un bon repas chaud avant de repartir, toujours sous des trombes d’eau. Passé Lille, nous voici enfin arrivé en Belgique où, même si un petit cafouillage de lecture de panneau nous a envoyé sur Tournai, il ne pleut plus ! Enfin au sec ! Nous tirons gaiement sur Bruges.
Un fois l’hôtel trouvé, en centre-ville, nous abandonnons nos affaires mouillées pour passer en mode vacanciers. Nous (re)découvrons Bruges. Petite ville très jolie, pleine de canaux, de vieilles pierres… et de touristes. Après une jolie balade et un petit repas en terrasse, nous terminons la soirée par une petite balade digestive, en flânant en ville.
Direction la Zélande !
Pour la seconde journée, le Soleil est de la partie dès le matin ! Le temps de charger les motos et de trouver un bouclard moto pour acheter de la graisse de chaîne, nous voilà repartis sur les routes flamandes direction la côte, en passant pas Damme.
S’il y a bien quelque chose qui m’a perturbé en Belgique, c’est la notion de distance. Ayant décidé de voyager uniquement à la carte routière et étant habitué à d’autres échelles de représentation, on se rend compte que la Belgique, c’est tout petit. Bref, en 7 km, nous voici à Damme. Jolie petite ville entourée de canaux, elle offre une belle vue de carte postale.
Nous poursuivons notre chemin par les petits axes jusqu’à Knocke-le-Zoute, station mondaine du Nord de l’Europe. Compte tenu de l’ensoleillement et la température que nous offre cette journée, cet arrêt sur le bord de mer nous offre un vrai parfum de vacances.
Prenant le chemin le plus court jusqu’aux Pays Bas tout proche, nous passons la frontière pour nous retrouver en Zélande, terrain plat par excellence. Je n’avais pas prévu de me retrouver derrière un Polder, sur une interminable ligne droite. Après quelques efforts et détours afin de rendre la route plus passionnante, nous arrivons sur le périphérique d’Anvers, ou nous sommes accueilli par un magnifique bouchon.
Enfin arrivé à l’hôtel, nous demandons au réceptionniste ou nous pourrions garer nos motos pour la nuit. Il nous répond que nous pouvons traverser le hall avec et les stationner dans la réserve ! Avec étonnement, nous traversons l’entrée de l’hôtel avec nos motos jusqu’à leur parking. C’est sûr, personne ne viendra les chercher ici !
Une fois bien installé, nous sommes partis visiter la jolie ville d’Anvers sous 30°C. Qui a dit qu’en Belgique il ne faisait que froid ? Après avoir profité de l’architecture Flamande, de ses grandes façades et ses places, nous voilà de retour à l’hôtel.
Bruxelles
Au petit matin, nous voilà à ressortir nos motos du hall de l’hôtel pour nous remettre en route. Rien de passionnant aujourd’hui : le but est de rejoindre au plus vite Bruxelles. Mais en passant par la route nationale, pas par l’autoroute, pour éviter les bouchons. Il n’y a que 50 km entre les 2 villes, ça nous a pris plus d’une heure. Pourtant, nous n’avons eu des bouchons qu’à l’entrée de Bruxelles, capitale complètement congestionnée par les voitures.
Après avoir fait une halte-pèlerinage à Grimbergen, nous nous nous arrêtons en fin de matinée au Nord de Bruxelles, aux pieds de l’Atomium, vestige de l’Exposition Universelle de 1958. La Tour Eiffel belge finalement. Nous flânons dans le parc qui l’entoure avant de prendre la direction du centre-ville pour trouver un petit restau sympa non-loin de la Basilique Nationale du Sacré-Cœur.
Notre hotel est dans le centre historique, à l’intérieur de la Petite Ceinture. Une vraie galère pour y arriver : des feux tricolores tous les 50m, des bouchons, les moto qui surchauffent, nous aussi. Parce que oui, je ne l’ai pas précisé avant : il fait 35°C et un Soleil de plomb. En Belgique !
Hôtel très sympa et ce coup-ci, les motos dorment dans la rue. Le temps de ressortir les shorts et nous voilà à arpenter Bruxelles pour l’après-midi !
Direction le Manneken Pis. La plus grosse arnaque de Bruxelles. Le petit bonhomme est minuscule, collé entre 2 mur. Par contre, la Grand Place, elle, mérite le coup d’œil ! Nous voilà à arpenter le vieux Bruxelles en zigzagant, en tirant jusqu’à la Cathédrale.
L’après-midi passe vite, un dernier repas en terrasse et nous repartons vers l’hôtel. Le début de nuit est agité avec des mecs infoutus de manœuvrer leur voiture et qui ont failli renverser les motos. Heureusement que Jérôme était en bas.
Le moment de rentrer
C’est le moment de rentrer mais pour cela, nous avons décidé de faire un petit détour par les Ardennes. Que ça tourne un peu ! Après s’être un peu perdu en sortant de Bruxelles, nous voilà sur la route de Namur. Petite pose au pied de la jolie citadelle et nous poursuivons en remontant la Meuse jusqu’à Dinant. Il y a l’Abbaye de Leffe là-bas. Un peu de route qui tournicotent dans les environs.
Nous terminons notre périple Belge à Chimay, avant de rejoindre la France.
Un jolie périple de 4 jours qui méritait une journée ou deux de plus. Les amis avec qui nous sommes partis, ravis, ne demandent qu’à repartir.