Me voilà donc avec des tiges et écrous de réglage de soupapes qui se baladent. En pour parfaire la situation, il y en a même une qui s’est glissée sous l’arbre à cames.
Rien de bien sorcier, il suffit de sortir l’arbre à cames. Sur ce petit bloc, il n’est pas maintenu entre des demi-paliers qui se démontent mais il s’extrait par le côté. Rien de bien compliqué, il faut déposer le pignon de distri et il s’extrait tranquillement.
Au moment où je dépose le pignon, je remarque qu’il a entamé l’arbre à cames. Même si je pense que c’est plus ancien que la panne qui nous intéresse, l’état des soupapes m’inquiète. Je préfère déculasser pour être sûr.
Et il y a bien eu choc : le piston est marqué. Par contre, il est marqué vers l’extérieur, les soupapes n’ont rien coté culasse, et l’étanchéité est toujours là. Par contre, en regardant par les conduits, je remarque que du coté échappement, le guide est cassé net ! Je pense que la soupape devait se mettre de travers quand le piston remontait, d’où les traces de choc.
Un guide de soupape est cassé
Assez facilement, je trouve une culasse complète avec son arbre à cames. Après contrôle, je repose le tout ; je me bats avec la chaine de distri qui est tombé dans son puit (classique quoi) ; je recale la distri et règle proprement le jeu aux culbuteurs.
Il ne reste plus qu’à kicker et le moteur s’ébroue sans difficulté ! Le moteur démarre très bien, et une fois peaufinée, la carburation est parfaite !
Une peu d’électricité pour terminer
Pour terminer, je remonte des clignotants adaptables, une centrale électronique et je termine par un condensateur pour éviter d’entretenir une batterie 6v plutôt inutile.
Le classique “avant” … 
… “après”
Et voilà, la XT est prête à prendre la route et m’offre même quelques balades bien sympathiques avant que mon frangin ne la récupère. Il ne faut pas s’attendre à des performances ébouriffantes mais le petit mono se révèle souple et la moto est très légère. Une machine parfaite pour aller se balader dans les chemins.
