Il y a quelques années, nous avons remplacé une nerveuse Cagiva Planet de Madame par une plus sage Honda Varadero 125.
Si la Planet offrait des aptitudes sportives incroyables pour une 125, elle n’était plus adapté pour l’usage que souhaitait en avoir mon épouse : avoir une moto confortable et fiable, pour rouler loin sereinement. Quoi de mieux que la Varadero 125, qui est toujours indétrônable avec son bicylindre increvable et une vie à bord au top !
Notre moto est un premier modèle, donc à carbu, affichant ses 38000 km. Achetée a petit prix (pour une Vara), elle a finalement dormie quelques temps dans le garage, par manque d’utilité réelle. Sauf que cette année, elle nous accompagne en vacances ! Nous partons de nouveau en side-car mais ma dame va nous accompagner en moto. Il est donc nécessaire d’entamer une bonne remise en forme.
Une remise en forme, pas une remise en route.
Liste des travaux :
- Deux pneus : Parce que la moto a encore ses gommes d’origine, de 2002. Autant dire qu’elles sont bien craquelées
- Nettoyage carburateurs : le moteur tourne mais ne prend pas ses tours comme il faudrait. On en profite pour changer quelques joints.
- Jeux soupapes : contrôlé car c’est accessible
- Transmission secondaire : rien à signaler de ce coté là
- Contrôle freinage : les plaquettes sont nickels mais le freinage n’est pas foufou.
- Colonne de direction : les roulements de colonnes sont HS
- Silencieux d’échappement percé, pour plus de potin. Mais là c’est trop, il faut remplacer. En plus, avec un trop gros diamètre, la moto perd de la puissance.
Rien de bien compliqué malgré quelques petites merdouilles, comme la durite d’essence qui s’est littéralement désagrégée au remontage. ou les carbu qui se sont mis à fuir après remontage.
Mais la plus mauvaise surprise a été au niveau du freinage avant.
Etrier de Varadero bricolé
Déjà, cet étrier sentait la bricole, avec son purgeur remplacé par une vis BTR. Le filet a été arraché, donc le purgeur a été remplacé par une vis plus grosse et enduite de frein-filet. Un solution de sauvage. Pas d’autre solution que de racheter un étrier. Et au moment de le remplacer, une deuxième surprise ! Si je savais que les pistons étaient grippés à en être totalement bloqués, je n’imaginais pas qu’il en était de même avec les coulisseaux du support d’étrier. Une de ces colonnette était tellement coincée que j’ai du me résoudre à couper l’étrier.
Le disque n’est pas plus net, avec un voile très prononcé. On remplace également. Ca y est, la Varadero freine correctement, et sans à-coups. Et elle tourne désormais comme une horloge. Un vrai bonheur d’aller se promener avec.
Un peu d’esthétique pour terminer
Esthétiquement, si elle commence à afficher le poids de son kilométrage et de son âge, elle reste présentable. Néanmoins, le sabot est vraiment dans un triste état, avec de la peinture qui part et de la casse. Le but est de le rendre plus propre, je le ressoude donc avant de passer un coup de peinture dessus. C’est loin d’être parfait mais c’est bien plus propre qu’avant.
Et surtout, elle est désormais capable de partir en road trip !