Dompteur de Trapanelles

Préparation – SRX 6.3 : renfort du bras oscillant

Le petit bras oscillant du SRX a bien du mal a supporter les virages à plat à rythme soutenu. Il suffirait de rouler moins fort mais j’ai le projet de faire quelques montées historiques en 2026.

La SRX-GEP est doté d’un faux-cadre très bien dimensionné. Ce qui limite beaucoup la torsion du châssis. Très vite, la fourche à balancier a été installée pour améliorer le guidage de Pénélope en apportant rigidité, précision et anti-plongée. La dernière zone susceptible de se tortiller côté moto, c’est la roue arrière. Mais pour un usage familial, ça restait suffisamment rigide.

Avec une conduite normale, avec les enfants, la torsion est imperceptible. Par contre, avec un singe actif et un conduite sportive (comme pendant la Montée Classique de Loches), ça se sent : l’arrière gigote un peu. Le pauvre petit bras oscillant, digne d’une mobylette, avec ses deux amortisseurs indépendants, a bien du mal à supporter les gros appuis en virage. Et en plus la grande roue de 18″ fait un bras de levier supplémentaire. J’ai un peu peur qu’il finisse par tordre (ce qui est arrivé sur mon GTS Méga Comète)

Renforcer le bras oscillant

Pour ce genre de chose, je fais appel à Djo, de S’ar Motos, en Vendée. C’est le genre de projet un peu débile qu’il aime bien. Surtout que ce n’est vraiment pas compliqué à manipuler sur cette moto.

Par contre, il y a quelques contraintes et pour une fois, le châssis du side-car n’y est pour rien. Les amortisseurs empêchent de faire le renfort au dessus et l’échappement sous le moteur avec sortie à droite limite grandement la place. A gauche, on est large, à droite, ça va être un peu plus pénible.

C’est donc armé de patience et de gabarits que Djo va s’attaquer au bras oscillant.

  • Sablage du bras
  • Positionnement des gabarits
  • Coupage et soudage des renforts
  • Découpe pour que la chaine passe bien le long du renfort sans frotter
  • Peinture au four
  • Et pour terminer, remplacement des entretoise caoutchouc des 2 amortisseurs arrière par des entretoises en alu pour qu’il n’y ait plus de jeu à ce niveau là

Du bien bel ouvrage !

Un fois que la moto a retrouvé son panier, vient le temps de l’essai énervé avec un singe de 50kg. La vraie différence se sent dans les gros virages à droites, quand l’attelage se met en gros appui sur les roues de la motos. Le guidage reste franc et il n’y a plus le petit louvoiement d’avant.

Dans les courbes à gauche, la moto fait une glisse propre, sans accoups, sans avoir l’impression que la roue arrière sautille. Ca passera encore plus vite avec un panier qui permettra au singe de rattraper l’arrière de la moto.

Mais ça c’est une autre histoire…

“Faut pas tortiller du cul pour virer droit”

proverbe side-cariste

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