Dompteur de Trapanelles

Montée Classique de Loches

Une montée historique, c’est comme une course de côte, mais sans chronométrage. La Montée Classique de Loches commence à être réputée. C’est donc le cadre idéal pour cette première course avec le SRX.

Pas de pression, juste du fun et l’envie de faire le show ! Mais en plus de kiffer, l’idée est aussi de montrer qu’atteler le SRX n’est pas que farfelu et qu’il peut être un petit side-car plein de panache !

Nous voici donc arrivés dans la jolie petite ville de Loches, le samedi 5 juillet, sous un Soleil magnifique. Nous sommes très bien reçus par l’Amicale Motocycliste Lochoise. Le temps d’installer le paddock et on fait le contrôle administratif.

“-Ah c’est toi le SRX attelé ! Trop bien, tiens ton numéro de course. T’es en catégorie rallye ?
-Euh, rallye, on ne va pas s’emballer mais oui, il y a un panier.
-En plus un GEP, on n’en voit plus…”

C’est un condensé des adorables échanges mais ça sera ça tout le weekend : “Ouaaah, un SRX side-car !”

Les amateurs n’ont d’yeux que pour la SRX et son panier GEP. Pourtant, avec Eric nous sommes très beaux, mais nous ne pouvons lutter contre les charmes de Pénélope.

Bien installé à côté de l’Ural K750 de 1946 transformé en basset

Bref, nous voici numéro 57. On ouvre le bal des side-cars. Tous les énervés en basset sont derrière nous… Va pas falloir niaiser…

Une petite reco du parcours, un petit apéro, une bonne soirée ambiance paddock et nous voici déjà dimanche. Sous l’eau…
Car après 4 semaines sans pluie, là, c’est orage juste pour la journée.

Quand faut y aller…

Après le basset ouvreur, c’est à nous. Parcours simple et rapide, pas de gros pièges. Pour cette première session, j’enroule tranquille. Ça glisse pas mal, j’ai quelques hésitations dans mes passages de vitesse (c’est un mono, j’ai juste du couple entre 4000 et 6000, niveau allonge, ce n’est pas formidable), mais Eric est efficace et on arrive en haut. On enquille la descente à bon rythme pour rester chaud et on recommence. Toujours sous la pluie.

Je commence à trouver le mode d’emploi, Eric améliore ses placements. Le moteur est volontaire, l’attelage est stable et on augmente tranquillement le rythme. Ça glisse toujours mais on améliore nos montées et moins crispés qu’à la première, on prend du plaisir.

Jusqu’à ce que la moto cale au ralenti. 2 fois, 3 fois. Elle ratatouille aux redémarrages… Je profite de la pause du midi pour débrancher l’antiparasite, qui se vide littéralement d’eau !!
Séchage + remplacement de la bougie et c’est reparti. Les montées de l’après-midi se font toujours sous l’eau, mais on s’amuse franchement. Les sessions s’enchaînent plus vite, les motos solo abandonnant, de peur de la chute.

L’attelage est très sensible au placement du singe. Eric fini par trouver les meilleurs compromis

On finit par repasser par le paddock et on voit notre barnum en train de se faire la malle. On va s’arrêter là et remballer car en plus, pour bien terminer la journée, un orage de grêle est annoncé dans moins d’une heure.

Nous repartons de Loches avec la ferme intention de recommencer.
Quel dommage de ne pas avoir pu monter sur le sec mais maintenant, on n’a plus peur de l’eau.

Ça donne quoi un SRX attelé en montée classique ?

Et bien Pénélope a fait le job !! Nous avons trouvé le mode d’emploi et nous n’avons été ridicules (aux dires des commissaires). J’ai déjà mes prochains réglages en tête.

  • Le moteur n’est pas un monstre de puissance mais il est coupleux et la transmission raccourcie l’a bien aidé. Le side monte plutôt bien.
  • J’avais un peu peur des suspensions, elles se sont très souples. Mais avec Eric, pas de louvoiement, on a bien viré à plat. Il faut quand même que je m’y penche, surtout côté panier.
  • Et pour libérer encore plus le singe, j’ai dans l’idée de remplacer le panier par un planche…

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