La Honda CB 250 K5 a tout d’une “mini CB-Four”. Avec son élégance et son gabarit de 125, difficile de ne pas tomber sous le charme.
En 1972, Honda propose la CB 125 K5, dernière évolution des petites CB 125 K apparues sur le marché européen à la fin des années 60. Elle se démarque de ses devancières en reprenant les lignes et code de la CB 750 Four. Une mini-CB en somme.
Donc quand mon pote Eric m’a proposé d’essayer sa jolie K5, je n’ai pas pu refuser. Me voilà donc sur ce petit morceau d’histoire. Et quel morceau de choix : elle possède encore sa peinture d’origine et une patine superbe.
Ce qui étonne tout de suite, c’est le gabarit de puce de la moto. Avec sa taille de CB 125, cette CB 250 a tout d’une mini CB 750, de la forme générale à la peinture. Malgré son petit gabarit, elle est valorisante et brille dans la rétine. Assis dessus, je suis bien positionné malgré ma grande taille. C’est confortable et bien conçu. Honda, quoi. Pourtant, j’ai l’impression de rouler sur un super Monkey. Bon, j’exagère mais la Honda CB 250 T qui remplacera cette jolie K5 sera plus volumineuse et valorisante, à défaut d’être plus jolie.
Le son est sympa, le petit bicylindre sait donner de la voix et il prendre des tours. En plus, avec une puissance maximale de 30 cv qui arrive à 10500 trs, c’est ce qu’il demande : prendre des tours. Et avec son gabarit de puce, ça devient très marrant. Par contre ce gabarit la rend idéale pour rouler en ville et dans sa périphérie. Parce que je ne me vois pas voyager avec.
Niveau freinage, les tambours suffisent pour arrêter les 160 kg de la bête. Ca se dandine un peu quand on est une peu optimiste mais de toute façon, ce qu’elle aime, ce sont les balades.
Une CB 250 K5 aujourd’hui ?
Les Honda CB 250 K5 sont vraiment élégantes et pleines de charme mais deviennent rares à dégoter dans cet état. Aujourd’hui elles demandent un peu d’entretien et de savoir-faire compte-tenu de leurs carburations et de leurs allumages. Mais rien d’insurmontable avec un peu de la patience et la RMT. En plus, on peut compter sur la fiabilité Honda. L’intérêt de ce type de machine tient aussi dans la facilité de manipulation pour les entretiens.
Il est bien plus facile de trouver une CB 250 T, plus récentes et mécaniquement plus modernes. Mais je trouve qu’elles ont mal vieillies avec leurs jantes en tôles et leurs caches proéminents. On ressent l’arrivée de l’esthétique des années 80. La K5 reste une beauté intemporelle.