XS 650

Chroniques d’un Dompteur de Trapanelles

Restauration – XLS 250 (2) : démontage

Ca faisait 5 ans que la Honda XL250S attendait patiemment son heure, stockée dans un coin de mon garage. L’heure du démontage a sonné !

Manquant clairement de motivation, j’ai trop longtemps procrastiné alors que cette sympathique machine mérite de tourner de nouveau.

Petit rappel : C’est une XLS 250 de 1979 avec 80000 km. Et c’est une véritable première main !

Entièrement d’origine et dans son jus
  • Par contre, on se retrouve face à une machine très encrassée, qui a vécu 30 ans à Paris avec un entretien minimum.
  • Héritage de son gros kilométrage, elle a un gros suintement haut-moteur et les collecteurs et l’échappement sont totalement pourris.
  • Point délicat : le remplacement du pneu avant de 23″.

Démontage en règle

Vue la crasse, pas le choix que de tout démonter. Et plus je déshabille la moto, plus je m’aperçois qu’il y a cette crasse épaisse et malodorante dans tous les recoins de la machine !

Au final, la moto termine nue, le cadre posé au sol.

Et c’est reparti pour le remontage, au fur et à mesure du nettoyage :

  • Bien dégraissés, nettoyés et repeins, le cadre et le bras oscillant ont une nouvelle jeunesse. Les amortisseurs, fortement kilométrés, ne suintent pas. Bien nettoyés, ils feront l’affaire pour commencer.
Le garage se transforme en atelier peinture
  • Je sentais la direction croquer et vue l’état des cuvettes des roulements de colonne, ce n’est pas un luxe que de les remplacer au moment de remonter la fourche.
    J’abandonne les billes pour les roulements coniques. Plus moderne et bien moins pénible à monter.
    Pour la fourche, dont les tubes ont bien soufferts, j’ai sorti du grenier de mon grand-père une fourche stockée pendant 30 ans. Si les fourreaux sont marqués (par l’usage off-road de la machine), les tubes sont en parfait état. Avec ces 2 fourches, je peux en remonter une en bel état.
J’abandonne les billes d’origine pour des roulements coniques bien plus pratique

Et je finis cette partie en repassant correctement le faisceau, qui, il faut l’avouer, n’est pas le plus compliqué.


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